vendredi 26 décembre 2008

Pour me joindre maintenant à Taizé

Bonsoir à tous,
je profite d'un petit accès à internet depuis mon premier lieu d'hébergement car je change demain mais je me rapproche du parc des expositions de Bruxelles.
Donc mon arrivé à Taizé vendredi dernier n'a pas été sans peine car j'ai raté la correspondance à Toulouse de mon TGV, mais je suis arrivé à bon port sans avoir raté une prière et là maintenant nous sommes à Bruxelles une fois !
Pour m'envoyer des petits mails ou des petits mots, je serais très touché :
 
(je n'y habite plus...)
Je vous invite à visiter le site internet de la communauté, vous y trouverez plein d'info, vous pourrez télécharger la prière du samedi soir, apprendre les chants, lire les articles parus à propos de la rencontre à Nairobi...
A bientôt, je serais heureux de vous y accueillir,
Étienne

vendredi 12 décembre 2008

De retour... c'était pas gagné d'avance !

Levé à 5h00 pour prendre une douche finir de fermé le sac, nettoyer la chambre une dernière fois, prendre le petit déjeuner et dire au revoir à tout le monde... pas de soucis pour le moment, ça se complique après !
Le taxi qui devait me prendre à 6h30 m'ayant oublié, un autre est venu une heure plus tard mais c'était l'heure des bouchons. Après un peu plus d'1h30 de trajet, j'arrive à l'aéroport et l'embarquement a déjà commencé et le comptoir est fermé, après un petit coup de talkie-walkie j'ai pu finalement embarquer juste 30 min avant l'heure de départ alors qu'il fallait que j'y soir un peu plus d'une heure avant (je m'étais enregistré en ligne la veille au soir, ouf!). Et en tout vitesse j'ai laissé mon sac, passé les contrôles douaniers, les services de sécurité et accueilli par les hôtesses avec grande joie. Et me voilà à 9h35 dans l'avion.
A Londres, longue attente des bagages et juste 3h30 entre l'atterrissage à Heathrow et l'embarquement à Gatwick, et périphérique Londonien chargé mais bonne gestion du trafic (ah l'Europe) donc juste un peu plus d'une heure de trajet, et surprise arrivé dans la zone d'attente de l'aéroport, l'avion pars avec 2h de retard... pistes gelées le matin pendant 4h !
Donc arrivé à Toulouse à 00h20 (dernier avion), attente longues des bagages et retour à la maison...

mercredi 10 décembre 2008

Mon programme pendant la semaine de retour

Jeudi 11 au soir : arrivé à Toulouse-Blagnac à 22h10
Vendredi 12, Samedi 13 : repos, lessive... dodo
nuit de samedi 13 au dimanche 14 : marche de nuit avec la pastorale des jeunes de Montauban
Dimanche 14 : messe étudiante à St Pierre des Chartreux à Toulouse à 19h
Lundi 15 : à 10h, direct pendant une heure à Radio Présence (écoute possible en ligne)
Lundi 15 à 20h30 : prière avec les chants de Taizé à la Cathédrale St Étienne
Mardi fin de matinée jusqu'en milieu d'après-midi : à l'école d'architecture de Toulouse
Mercredi : préparation des sacs
Jeudi matin : départ prévu pour Taizé jusqu'en septembre

Photos pendant et après la rencontre

La connexion étant difficile, je mettrais les dernières photos en ligne vendredi depuis Montauban.

Dans 24h, je serais de retour !

120 jours à découvrir le Kenya, qui se sont terminés tout à l'heure, dans moins de 9h je serais dans l'avion qui m'emmènera vers mon pays d'origine... que le temps passe vite ! Que cette expérience était si belle !

Lundi dernier balade sur un cratère d'un volcan éteint de la rift valley

Pour une partie de l'équipe encore présente au Kenya, nous avons pu profiter d'un dernier moment de convivialité lors d'un "safari", quelques photos dans l'album vous permettrons de partager ces paysages magnifiques qui nous ont totalement dépaysé. Une journée de grand air, après quelques problèmes de matatu (mauvais tirage au sort), nous avons pu crapahuter plus de 5h, au milieu des cendres du volcans, des girafes, à chercher les signes de vie dans le cratère du Lagonaute !

vendredi 5 décembre 2008

Beaucoup d'autres choses sur le site de Taizé

Pendant la rencontre et après beaucoup d'articles et de photos ont été mis sur le site de Taizé version française mais aussi anglaise (si ça n'a pas été traduit). N'hésitez pas d'aller y faire un tour !

mardi 2 décembre 2008

Pause culinaire, deuxieme partie

Deuxième pause culinaire, met encore plus locale voila l'ugali, a consommer avec n'importe quel accompagnement et beaucoup de sauce !

La recette de l'ugali : tirée toujours du même blog

C’est vers le XIème siècle qu’est née le long de la côte kenyane la civilisation Swahilie, lors de la création de comptoirs où cohabitaient des commerçants arabes et des populations africaines locales d’origine bantoue. Cette civilisation n’a alors cessé de s’enrichir et de se diversifier jusqu’à nos jours par de nombreux apports venant de toute la planète. Cet aspect cosmopolite de la civilisation Swahilie se ressent notamment dans le domaine de la gastronomie. En effet, c’est lors de l’arrivée de Vasco de Gama au XVI ème siècle, que les Portugais ont importé au Kenya le maïs brésilien qui est aujourd’hui utilisé pour cuisiner l’une des spécialités du pays : l’ugali…

L’ugali, appelé aussi sima, est en fait un accompagnement constitué uniquement d’eau et de farine de maïs. Lorsque l’on mange de la viande, du poisson, ou encore des légumes, l’ugali est donc servi dans une autre assiette et est mangé en trempant des morceaux dans la sauce de la viande ou des légumes car il n’a aucun goût lorsqu’il est mangé seul. Et bien sûr, tout cela se fait avec les doigts !

Ingrédients (pour environ 4 personnes) :

- 500g de farine de maïs blanche
- un peu plus que le même volume d’eau

- une spatule en bois plate (attention, la spatule en bois doit être totalement plate, c’est très important : on aurait refusé de me montrer la préparation de l’ugali si je n’avais pas acheté une cuiller en bois plate)


L’ugali doit être préparé au dernier moment, car il ne peut être réchauffé. Sinon, il devient très dur. Cela prend environ 10 min :
- Faire bouillir l’eau dans une casserole, sans ajouter de sel.
- Lorsque l’eau bout, ajouter la farine de maïs en une seule fois, et mélanger avec la spatule en bois plate. La pâte formée va alors devenir très dense et collante, c’est normal. Et c’est là où il devient difficile de décrire par ordinateur interposé le geste pluri centenaire qu’il faut effectuer pour faire disparaître les grumeaux sans pour autant recrépir la cuisine ou faire brûler la casserole… En gros, il faut effectuer un cercle complet avec le bras pour racler le bord de la casserole sur toute sa circonférence. À la fin du cercle, il faut alors retourner la spatule plate afin d’écraser la pâte sur le fond de la casserole. De cette manière, les grumeaux disparaissent petit à petit, et la pâte cuit sans brûler… Continuer de cette sorte pendant quelques minutes.
- Enfin, au bout de 5 à 10 min, écraser la pâte dans le fond de la casserole à l’aide la spatule plate. Pour cela, racler le bord de la casserole mais cette fois en effectuant un geste vertical du haut vers le bas, et en répétant celui-ci sur toute la circonférence de la casserole… Hum, pas très clair tout ça. On doit obtenir à la fin, une galette toute blanche.
- Retourner ensuite la casserole au-dessus d’une assiette, l’ugali va se décoller tout seul.

Le temps du bilan

Combien de participants réellement ? Nous ne le serons vraiment pas, selon l'équipe de transport 6 100 environ, selon la cuisine le dernier jour un peu plus de 5 000. Mais les images que nous garderons, c'est des jeunes repartis chez eux heureux, souriant, ayant vécu l'accueil dans des paroisses, des familles... des paroisses heureuses d'avoir ouvert les portes de la confiance, d'accueillir l'autre, celui qui venait de près comme,de loin...
Les aumôniers des jeunes furent surpris la semaine dernière de voir les tentes se construirent et toutes les autres infrastructures, signes que la rencontre aurait bien lieu. Ils ont pu voir qu'un tel rassemblement était possible ici. Combien de prêtres et de jeunes nous téléphonent ou nous envoie des SMS pour nous dire leur joie d'avoir vécu cette nouvelle étape du pèlerinage de confiance sur la Terre.