De nouvelles photos !!!

Arrivage n°2 de photos, elles ne sont pas encore commentées cela ne devrait pas tarder, je l'espère !

Minute architecture (enfin!)

Comment d'écrire l'architecture que je côtoie... on ne peut pas parler d'une architecture locale traditionnelle encore présente aujourd'hui. Les habitations sont des simples constructions soient en tôles, bois, pierre, béton (très grossier) rien de bien particuliers qui peut être décrit. L'architecture du centre ville donne à voir quelques immeubles de bureaux des années 60 à 90, tour crayon, tour avec un château bavarois modernisé au sommet, tour avec vigie d'aéroport, tour strangulé,... une architecture aux multiples inspirations internationales montrant le souhait de faire de Nairobi une capitale internationale. Je vais tenter de prendre un jour ou l'autre quelques photos du centre-ville pour vous montrer tout ça.

Ordinateur en partage quotidien

Le rythme de mes messages a beaucoup diminué car je partage mon ordi avec, tout d'abord Kathryn qui fait le travail de secrétariat de la rencontre (mail, rédaction de courrier...) et ensuite avec tous les volontaires car c'est l'ordi d'accès à internet pour nous... Donc ne vous inquiétez pas, je vais toujours bien !!! Au fait je commence à compter les jours qui me restent ici (7 semaines...), c'est dépriment comme le temps passe vite et qu'il y a tant de choses encore à faire !

Saison des petites pluies

Et je me croirai en Corrèze, avec mes chaussettes pleines de terre orange impossible à enlever au lavage et des pantalons à frotter à la brosse... Eh oui quasiment tous les jours ou deux jours, depuis plus de 10 jours, il pleut, de temps en temps c'est un gros orage, on devrait avoir ce temps jusqu'à la mi-novembre, mais d'après les autochtones, la saison des petites pluies a commencé avec quinze jours de retard... donc prions pour qu'on est pas de gros soucis avec la pluie pendant la rencontre.

Les courses avec fr PArfait, une histoire de patience !

Frère Parfait est arrivé la semaine dernière avec frère Simon.

Jeudi dernier, à l'occasion de l'achat et du découpage des planches pour faire de nouveaux bancs de prière, nous avons fait un tour au marché de Kariobangi. J'ai découvert la négociation de frère Parfait, pendant plus de 5 minutes il va tenter de faire baisser les prix avant de passer à un autre marchant, il faut pas être pressé avec lui ! C'était la première mais pas la dernière fois que je vais faire les courses avec frère Parfait.

J'ai beaucoup à apprendre de la négociation africaine!
PS : a priori il fait même ça en France dans les supermarchés !

Et une nouvelle arrivée...

Ce matin, arrivée de Marie qui était à Taizé depuis février 2006 et qui avait préparé la rencontre de Genève l'an dernier pendant 4 mois.
Donc maintenant je ne suis plus le seul jeune français. Mais Zuzana de Slovaquie et Kathryn du Canada (Vancouver) sont profs de français et Marcel comprend et parle le français depuis son passage à Taizé. Donc je peux pratiquer mon français et améliorer mon anglais.

Youth Festival = La nouvelle star version africaine

Samedi dernier, à Karuri, une de mes paroisses, festival des jeunes du doyenné.

Pour résumer, les groupes de jeunes de chaque paroisse, s'affrontent dans une sorte de concours culturel. Différentes "rubriques" (je ne trouve pas le mot pour expliquer ça parfaitement) sont proposées, et chaque paroisse choisit pour la ou lesquelles elle veut concourir. Donc dans l'ordre : chant choral imposé, chant choral libre (thème imposé), poésie (thème imposé, clamé par une personne souvent le rédacteur), théâtre (thème imposé, bien sur invention collective), et pour finir danse.
J'avais eu déjà eu l'occasion d'assister au festival de la paroisse qui accueillait. Mais là c'était plus structuré et on est arrivé juste au tout début donc je peux mieux d'écrire. Les chorales chantaient merveilleusement bien, c'était impressionnant car ils connaissaient plus de 10 minutes de chants par cœur. Ensuite la poésie avait pour thème l'esprit saint, certains utilisaient des accessoires. Les pièces de théâtre étaient toutes différentes par le décor, la qualité de la mise en scène et de la présence scénique des acteurs. Pour finir, la danse ! Eh bien c'est le meilleur et le plus surprenant, 20 minutes de danse en continue mais pas un slow ou autres danses tranquilles, à l'africaine "they jump all the time". La danse ressemble plus à une petite comédie musicale avec une histoire à morale chrétienne. C'était très beau de voir comme certains groupes avaient soigné leur costumes et parfois avec de la peinture.

Visite des anciens gardes du corps des frères

Nous avons eu ce soir pour le repas la visite des deux anciens gardes du corps des frères lorsqu'ils vivaient à  Matare.
Lorsque frère Roger a installé les frères dans le bidonville de Matare, le prêtre de la paroisse a demandé à deux jeunes (boxeurs) de vivre avec les frères pour les protéger mais aussi pour aider dans les traductions. Matare était (et est toujours) un quartier très populaire et assez dangereux d'y circuler seul quand on est un Mouzugou. Ces deux jeunes ont vécu plusieurs années près des frères, et après quelques semaines, ce n'était plus des garde du corps, c'était des membres de la fraternité, aidant aux diverses tâches et entre autre le dimanche de préparer l'ougali (purée à base de farine de maïs) et autre mets. L'un deux est devenu boxeur professionnel, a été champion du Kenya et a représenté son pays dans diverses compétitions internationales. Il a aujourd'hui aussi la nationalité danoise. Il nous confiera que frère Denis, qui est celui qui est resté tout le temps dans la fraternité à Nairobi et ensuite au Sénégal jusqu'à quelques semaines, frère Denis était comme un père. Ces deux garçons s'appellent Denis et Grégoire, en remerciement au moment passé avec les frères.
Ils nous ont aussi parlés de la place qu'on pris les frères dans ce quartier et des relations qui se sont créé. Et à la fin du repas, pour conclure, fr Luc leur a demandé de chanter un chant. Celui-ci peut résumer l'expérience des frères à Matare et continue toujours aujourd'hui dans les différentes fraternités.
Ubi caritas et amor, ubi caritas deus ibi est. (Là où il y a charité et amour, Là où il y a charité, Dieu est réellement présent)

Bench production, made in Kenya

Dans mes occupations diverses et variés, il y a aussi la fabrication de banc pour la prière et la réparation parfois ! Notre équipe grandissant il y a quinze jours, après la négociation et la découpe des planches aux diverses dimensions demandées (juste pour info, poncer chez eux se résume à raboter).
Donc nous avons mis au point un "process" très performant et a priori ça tient. Déjà une semaine qu'un certains nombre sont utilisés, la semaine prochaine ce sera reparti pour une autre série car il y en aura besoin d'autres. Étienne nommé responsable de la "Cadole kenyane" (il y a que les gens qui sont allé à Taizé qui peuvent comprendre cette dernière phrase).
Pour les dimensions, la partie horizontale 42cm sur 15cm environ de large, les pieds 17,5cm du coté arrière et 15,5cm devant. Utiliser 6 vis de 2 pieds de longueur. Ensuite pour les mèches, il en faut trois, une grosse (largeur de la tête de la vis) pour faire enfoncer la tête de vis à m-épaisseur de la planche de bois, une mèche de la largeur de la vis pour finir de percer la partie horizontale et pour faire l'entaille sur les tranches des pieds, ça va aider la vis à s'enfoncer dans la partie où ce n'est pas cranter ; et pour finir une petite mèche pour donner la direction et percer le chemin à la vis. Pour le positionnement des pieds, il faut un recul de l'épaisseur d'un pied.
Voilà maintenant vous savez comment on les fabrique et pourquoi j'ai eu des ampoules partout dans les mains car pas de perceuses ici, tout ici à la drille et pour la grosse mèche à la main.

Todays it's an holydays !

Eh oui, ils connaissent aussi au Kenya les jours fériés. Aujourd'hui, c'est la fin du Ramadan donc plein d'école ne travaille pas, les bureaux, mais pas l'aéroport et ni les taxi.
Ce matin à 5h30 après avoir rapatrié les deux petits chiens du père Daniel dans leur enclos autour de la maison (eh oui ils ou on leur avait ouvert le petit portail), je suis parti chercher Mireina à l'aéroport avec un taxi particulier. J'ai découvert des routes avec si peu de voitures car dans la journée il y a beaucoup de circulation voir du trafic jam (la semaine dernière à 18h, 1km de parcouru pour un frère en 3h!).
C'était la première fois que je retournais à l'aéroport depuis mon arrivé (7 semaines jour pour jour). Donc j'ai fait le comité d'accueil à cette jeune espagnol (24ans) qui arrivait aussi avec le vol de Virgin Atlantic de 6h05. Très facilement repérable car son gros sac était orange, je n'ai pas eu besoin de sortir mon écriteau Taizé!!!
Vendredi, j'ai deux accueils à faire à deux heures de décalage et j'en profite avant pour aller acheter deux autres cartons de bougies. Ce ne seront surement pas les derniers !!!